Roquefort des Landes - Samedi 15 août 2009 - Erales de La Quinta.
Les erales de la quinta sont sortis avec beaucoup de complication liées à cet encaste de Santa Coloma (à part le dernier qui développa les bons côtés de cette race). Tous les autres chargèrent la tête à mis hauteur, mettant à l'épreuve les toreros et leur demandant courage, décision et fermeté.
Mateo Julián compris ses deux adversaires qui sont sortis différents. Le premier qui chargeait à mis hauteur, sortant seul des muletazos. Il lui garda la muleta toujours bien placée, toujours devant, lui donnant la distance adéquate en début de faena pour ensuite rester dans son terrain et lier les muletazos dans un mouchoir de poche. Les séries sur la droites qui furent amples, templées avec beaucoup de cadence, déclenchèrent la musique et l'enthousiasme sur les gradins. Il termina la faena par une superbe estocade, d'aucun effet sur l'eral et du en mettre une autre en place. Malgré ce, il dut donner deux coups de descabellos pour en terminer définitivement avec son adversaire.
Son second sorti avec beaucoup de genio, de méchanceté. Le regardant sans cesse, mettant la tête dans la muleta au dernier moment et le mettant continuellement à l'épreuve, Mateo Julian su le toréer d'abord à mis hauteur pour lui donner le rythme et ensuite par le bas pour s'imposer à la charge décomposée de l'animal. Notre élève face à l'adversité, ne baissa pas les bras, se battit jusqu'au bout pour réussir à dominer l'eral. Il mis une très bonne épée en place, qui ne suffit pas à coucher l'eral qui se mis en querencia aux planches, mort debout. Le pensionnaire de La Quinta ne répondait plus aux toques des capes, ni même à ceux de la muleta ou du descabello qui lui piquait le museau afin d'essayer de lui faire baisser la tête. Dans ces conditions, il était impossible à notre élève de donner le coup de descabello car l'eral avait toujours la tête en l'air et ne voyait même plus les capes des banderilleros. Les trois avis sonnèrent sans que le public n'en tienne rigueur à Mateo Julián. Au contraire, il lui attribua une grande ovation afin de lui signifier son appui et sa compréhension face à l'impossibilité de la situation.