Intense activité au Centre Nîmois de Tauromachie

17 juillet 2007

Chronique du Maestro Frédéric Pascal
Vendredi 13 juillet, Graine de Torero aux Arenes de Redessan .

Avec d’excellentes vaches de Marie Pierre Callet. Marc Antoine Romero se
montra artiste. Clement Moras réussit une belle construction en dépit de
quelques maladresses. Benoit Foucoiran, inhibé par l’enjeu, fut moins
brillant qu’en d’autres occasions.
Marcou fut sélectionné pour combattre un novillo, ce qui lui donna
l’occasion d’une de ses meilleure faena. Hors concours L’inexpérimentés
torera espagnole Beatriz fit étalage de courage.

Samedi 14 juillet.

Matin, tienta à Vallabregues.
Les vaches de Roland Durand sont sorties très faibles. Celle de Patrick
Villebrun fut un véritable poison. Tomasito sut être doux avec la sienne.
Victor Alvarez étonna par son empaque, et Remy Cez par son sens du temple.

Après midi : graine de torero à St Gervazy.
Toujours avec du bétail faible de Roland Durand ; Tomas Bournel, afficha
une belle maîtrise, difficile d’être mieux. Folco Julien réussit 4
naturelles à une vache vraisemblablement déjà toréée. Mateo Julian démontra
que la classe n’attend pas le nombre des années. Maxime Curto, manqua de
métier. Thomas Bournel et Mateo Julian furent sélectionnés pour les deux
novillos qui sortirent broncos et sur la défensive. Une oreille à chacun et
prix du triomphateur à Bournel.

Soir. Graine de toreros à Milhaud.
Mêmes faibles vaches de Rolland Durand. T. Bournel, très centré confirma
ses progrès constant. Clement Moras, intelligent et académique tira son
épingle du jeu. R. Cez se confirma le maître du temple. Benoit Foucoirant
retrouva son habileté naturelle. Sélectionnés, Moras, fut remarquable de
pertinence avec un brusque et incommode adversaire, pendant que, confronté
aux protestations du sien, Cez avouait ses limites. Le prix de triomphateur
est revenu à Clement Moras.

Dimanche 15 juillet

Matin. Tienta de Roland Durand aux arènes de Lunel. Toujours de la
faiblesse. Patrick Villebrun usa de douceur pour maintenir la sienne
debout. Celle de Cayetano Ortiz passa plus de temps sur le sable que dans
la muleta. Morenito d’Istre insuffla quelque allant à la troisième grâce à
un fin jeu de poignet, insensible aux séquelles de sa récente fracture.
Thomas Bournel survola les difficultés de sa vache. Jeffray Ciglarh fit
montre d’une belle souplesse d’articulations mais oublia d’avancer la
muleta pour se protéger des retours inopportuns de la dernière.